Tangage
Le tangage est initié en freinant symétriquement et progressivement jusqu’à environ la poitrine. Dès le point de repère poitrine atteint, le pilote relève sans attendre les 2 mains en même temps afin de redonner 100 % de vitesse à la voile.
Le timing est très important afin de pouvoir prendre progressivement de l’amplitude : le frein symétrique est remis à chaque fois que le pilote vient de repasser sous sa voile pendant le mouvement de bascule. C’est donc juste au début du moment où le pilote commence à remonter (dans le mouvement de pendule) qu’il réapplique le frein symétrique.
→ Si le frein est appliqué trop tôt : au début du pendule vers l’avant (pendant le moment où le pilote descend contre le sol). L’énergie que le pilote peut emmagasiner est cassée et le tangage n’aura pas d’amplitude.
→ Si le frein est appliqué trop tard : vers la fin du pendule vers l’avant (pendant le moment où le pilote remonte contre le ciel). Il y a un risque d’être en sous vitesse et de décrocher la voile ou de créer un futur mouvement de tangage très important. Dans ce cas il est crucial de relever instantanément les 2 mains afin de redonner de la vitesse à la voile et de se préparer à freiner dynamiquement l’abattée (voile qui shoote vers l’avant) qui suivra.
Timing pour stopper le mouvement de tangage : après le dernier freinage symétrique effectué, le pilote laisse passer un mouvement « à vide ». La voile va donc repasser derrière lui. Lorsqu’elle revient depuis derrière lui sur sa tête, le pilote applique du frein symétrique pour la stopper. La quantité de frein à appliquer dépend de l’amplitude du mouvement d’abattée : plus la voile est loin derrière lui, plus elle reviendra vite sur sa tête et donc plus le frein symétrique doit être important.